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 REPORTAGES

Jérôme CHARTON

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Entretien avec Jérôme CHARTON - Par Jérôme VOCANSON

Tropty dans la cour des grands

Du centenaire de la mort de "Jules Verne" pour Amiens Métropole, à "l’avoine et l’orchidée" de Nicolas Attié, c'est sur ce chemin qu'est né et a grandi "Tropty". Après un passage fait de rencontres et à coups d'expériences de travail en équipe bénéfiques à l'école Waide Somme, c'est Jérôme Charton qui s'est collé à ce court-métrage devenu une série, grâce à son succès sur la croisette. Et c'est encore lui qui s'attache, ici, à nous conter le projet de A...à Z !

Quel est ton parcours étudiant ?  

J'ai commencé par des études comme monsieur "Tout le Monde" qui ne sait pas quel chemin prendre pour entrer dans la vie active. J'ai fait un BTS électrotechnique et un DUT informatique. Rien à voir donc avec ce que je fais actuellement. À la fin de mes études, je n'étais toujours pas décidé à faire un métier technique. Je faisais de la bande dessinée par passion pendant mon temps libre en espérant être publié. C’est par hasard que j'ai eu connaissance d’une école de formation 3D à Amiens, à quelques kilomètres de chez moi. Au fond, je savais que je voulais travailler dans le domaine artistique La formation proposée à Waide Somme permettait de réaliser un court métrage. C’était une aubaine pour moi. Je me suis donc lancé.

Parle nous de l'école Waide Somme.
 
Cette école de formation en animation 3D où je me suis inscrit, a joué un rôle précurseur dans mon parcours d'autodidacte. En effet, cette école proposait de réaliser un court-métrage en image de synthèse sur 5 mois, seul. Et comme je suis de nature un peu impatiente, et que j'aime tout faire moi même, je n'ai pas hésité.
Ce cursus m'a permis de découvrir le monde professionnel du cinéma, une sorte de prolongement de la bande dessinée que j’ai pu retrouver dans l'étape du story-board. De plus, le fait que chacun travaillait sur son propre film a été très instructif. Avec le peu de temps qui nous était imparti, il fallait s’autogérer : accepter le fait qu’on ne devait pas être trop ambitieux et comprendre qu’on ne pouvait pas tout faire en si peu de temps.
Cette expérience acquise me permet aujourd’hui  de prévoir si un projet est faisable ou non sur un laps de temps donné.

Je suis atteint d’une surdité profonde, et au départ, je pensais qu’elle serait un handicap pour le suivi des cours. Je me suis rendu compte, au contraire, qu’elle m’a en quelque sorte permis de voir les choses autrement. Quand on est privé d’un sens, les autres se développent. La perception des sons absente, l’observation visuelle la remplace. Et c’est un outil précieux pour le travail des images, et surtout pour l’animation, où l’analyse du mouvement et du comportement est incontournable.

Comment se sont passées tes rencontres ?

L’échange avec les autres stagiaires fut très bénéfique. Chacun venait d’une région différente, avait un style particulier et un univers culturel à partager. Grâce à leurs qualités artistiques propres, chacun avait son point de vue sur chaque projet, s’exprimait positivement ou négativement, sans pour autant évaluer. Difficile, voire très difficile, à la fin, de repartir chacun de son côté.

En plus des enseignements techniques, la rencontre avec les intervenants issus du cinéma de profession nous a permis d'élargir notre culture. Et ce qui est mémorable, c'est le rapport amical qu'on pouvait entretenir avec eux.

Nom  : WAIDE SOMME
Lieu : Amiens 
Nombre d’années d’étude :  9 mois
Nombre des sections : une seule
Diplôme obtenu : validation de fin d’année.
Site Web : www.waide-somme.com
E-Mail : waide-somme@amiens-metropole.com
Tél : 03 22 33 14 95

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