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 REPORTAGES

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© Jérôme CHARTON

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Quelles sont tes impressions sur le résultat ?

Au final, nous sommes plutôt satisfaits du résultat. Lors d’une projection, il a beaucoup plu aux enfants et aux parents de la salle. Certains nous ont même demandé s’ils pouvaient se procurer un Tropty en peluche ! Il y a quand même certaines choses que je regrette, comme le montage. Il y a beaucoup de défauts et problèmes de raccord. Nous n’avons pas pu améliorer, faute de temps.

Ensuite, le concept de caméra fixe ne permet pas l’évolution du montage. Enfin, aucun film ne peut être parfait, et ce sont les défauts qui nous permettent de les prévoir à l’avenir, et nous aider à évoluer.

De quels outils souhaiterais-tu bénéficier pour vous aider à créer ? 

Au fur et à mesure où on évolue, avec la demande croissante, le besoin de machines de calcul plus puissantes se fait ressentir.

Comment arrivez-vous à garder la motivation dans l’équipe ? Quels sont les facteurs qui sont moteurs ? 

Dur dur de garder la motivation. Surtout après un deuxième Tropty qui n’a pas beaucoup plu. Mais on se dit qu'il y a des chances que le projet intéresse quelqu'un. Et que, si on lâche, d'autres prendront notre place... :)
  
As-tu toujours la même passion pour ton métier ? 

Bien sûr, chaque jour est un nouveau défi, une  nouvelle occasion de faire mieux. Et puis c'est ce que je voulais non ?
C'est si rare de pouvoir faire ce qu'on veut.

Quelles sont tes envies pour le futur ? 

Pour le futur proche, j'espère tout d'abord que Tropty aura une suite en tant que série.
Pour un futur lointain, je me verrai bien avec un projet de long métrage sur les bras. C'est toujours bon de rêver...

Quels conseils peux-tu donner à ceux qui débutent ? 

Indubitablement d'être persévérant, de chercher sans cesse à s'améliorer.  Ce travail exige un minimum d'ambitions, vu que les petits studios doivent souvent rivaliser avec les grands monstres de la superproduction.

Quelle vision as-tu de l'essor du numérique ? 

Je suis optimiste, tant qu'on ne sera pas obligé d'alimenter notre ordi avec une dynamo à pédales.

Quoi de plus beau que de pouvoir s'exprimer à travers des images ou des histoires ?

C'est agréable de pouvoir fabriquer du plaisir.
Ou de donner vie à des personnages imaginaires...  

Un petit mot de la fin pour le magazine 

C'est ma toute première interview et c'est un honneur.
Merci à toi de me l'avoir accordée.

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Fin de l'article
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